Multiplication des émetteurs, démocratisation des moyens d’information, révolution numérique et émergence des médias sociaux : on n’a jamais autant communiqué qu’aujourd’hui. Pourtant, paradoxalement, la communication et, à travers elle, la parole même de ceux qui communiquent, n’ont jamais autant été sujettes à caution et suspectées de mystification. Comme si l’inflation des messages et la technologie qui permet dorénavant leur habillage nuisaient finalement à leur sincérité.
C’est que la « com », trop souvent, réduit la communication, au point d’en dévaluer la fonction : porter, dans la forme et sur le fonds, un discours de vérité, qui suscite la confiance et appelle une (ré)action positive et enrichissante de la part de ceux et celles qui en sont la cible.
Renouer avec une communication créatrice de valeur est donc urgent. Cela nécessite, avant toute autre chose, de revenir aux fondamentaux : les mots. En leur redonnant du sens et du prix, en repensant l’économie de l’écrit.
Oui, cet exercice élémentaire consistant, d’abord, à coucher ses idées sur le papier, ensuite à les articuler pour expliquer, convaincre, sensibiliser ou émouvoir, demeure le passage obligé de toute communication. Celle-ci n’atteindra cependant son objectif de valeur ajoutée qu’à une seule condition : mettre la technique du discours au service de la lisibilité comme de la crédibilité de l’action.
Aquilifer est né de cette conviction.
Il faut revenir aux fondamentaux : les mots, en leur redonnant du sens et du prix, en repensant l’économie du contenu et de l’écrit.